Quels sont les insectes les plus dangereux du monde?

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Si on parle de danger direct pour la vie de l’Homme, aucun insecte ne peut tuer un Homme d’un seul coup directement du fait de sa piqûre ou de sa morsure par exemple. Dans très peu de cas, des personnes qui se font attaquer par beaucoup d’insectes en même temps peuvent en mourir. Il s’agit uniquement d’insectes qui vivent en sociétés et qui sont donc très nombreux : les guêpes sociales (comme les frelons, par exemple) ou les abeilles sociales. Mais pour en mourir, il faut les déranger et que plusieurs dizaines piquent quelqu’un de très jeune (un bébé) ou de très vieux et fatigué car, en général, même plusieurs piqûres ne nous tuent pas. 
La dangerosité de certains insectes pour l’Homme est donc indirecte.

Les insectes les plus dangereux sont ceux qui transportent, sans le vouloir, une maladie d’Homme vers d’autres Hommes. Ce sont surtout des moustiques et des mouches qui, dans certains pays chauds, transmettent des maladies mortelles pour l’Homme comme le Paludisme (ou Malaria), la Fièvre jaune ou encore la Maladie du sommeil.

Les femelles de ces insectes prélèvent le sang des animaux à sang chaud (et de l’Homme). Et si elles prennent du sang chez quelqu’un qui a une maladie, elles peuvent ensuite la transmettre à une autre personne en la piquant et en lui injectant un peu de sang contaminé. À cause de ces quelques espèces d’insectes, chaque année, plus de 2 000 000 de gens meurent de ces maladies.

Enfin, il y a des personnes qui sont allergiques aux piqûres d’insectes. Dans ce cas, une seule piqûre d’abeille ou de guêpe peut les tuer si elles ne sont pas soignées. Dans ce cas uniquement on peut dire que les abeilles sont dangereuses.

D’autre cas de transport de maladies sur les pattes des mouches ou des blattes par exemple, peuvent exister, mais ils sont si rares que l’on ne peut pas parler d’insectes « dangereux ».

Enfin, de manière indirecte, les insectes nuisibles aux cultures, s’ils ne sont pas contrôlés, peuvent avoir des conséquences importantes sur l’approvisionnement des populations locales – en Afrique par exemple – et entraîner malnutrition et mise en danger des populations.

Mais encore une fois, le nombre d’espèces impliquées est souvent très restreint face à l’immense diversité du monde des insectes.

À lire : Les insectes et les grands fléaux de l’humanité (1833)