Il s’agit de sang (hémolymphe), expulsé lors d’une « saignée réflexe », réponse à une menace, et souvent accompagné d’une immobilisation réflexe.
Chez les coccinelles, des glandes rajoutent à ce sang une substance toxique (des alcaloïdes) afin de répugner, d’éloigner les prédateurs. Ce « sang orange » éloigne les fourmis, par exemple. Pour les vertébrés, le sang des coccinelles est toxique et elles ont peu de prédateurs, en dehors de certains oiseaux (mais dont ce n’est pas la proie principale). En revanche, à tous les stades de leur vie, elles sont chassées par de nombreux invertébrés, dont d’autres Coléoptères, des sauterelles, des guêpes, des araignées…

