À vrai dire, les scientifiques s’interrogent encore sur toutes les fonctions que peuvent avoir ces phénomènes lumineux. La fonction de reproduction est celle qui domine : les mâles et les femelles se retrouvent dans la nuit, grâce à leur lumière, afin de s’accoupler.
Le schéma classique veut que le mâle vole et émet des signaux à chaque changement de direction, ce qui provoque une réponse de la femelle qui le voit au moment où il la survole. Celle-ci étant « éteinte » avant d’apercevoir un mâle. Ensuite le mâle se pose et la cherche précisément en grimpant sur les herbes afin d’apercevoir son signal. Mais il y a beaucoup de variantes entre les espèces et les genres de vers luisants. Ce qui est étonnant, c’est qu’aucune espèce ne se trompe de partenaire car chacune a son propre « clignotement », court ou long. Et apparemment, seules les durées de clignotements sont prise en compte et non l’intensité lumineuse.
Le cas de la femelle de Lampyres du genre Photuris mérite d’être rapporté. Après s’être accouplée avec un mâle de son espèce, elle imite le clignotement d’une autre espèce afin d’attirer d’autres mâles pour… les dévorer !
D’autres espèces d’insectes et d’animaux en général sont susceptibles d’émettre de la lumière.
À lire :
- Le « Glowworm » de Waitomo, Insectes n°122, 2001(3)
- Les vers luisants de la Nouvelle-Zélande ou quand un rêve se réalise par Pierre Jolivet, Insectes n°138, 2005(3)
- Les insectes noctiluques, par Alain Fraval, Insectes n°154, 2009(4)

