C’est un vaste sujet qui mériterait une longue réponse impossible à caser ici. Voici les grands lignes.
L’activité des insectes, animaux à sang froid, est conditionnée par température. Leurs muscles ont besoin d’un minimum de chaleur. Au-dessous d’un certain seuil, ils cessent toute activité. Pour éviter de subir ce phénomène qui les mènerait à la mort en hiver, ils ont développé des moyens de résistance. La diapause hivernale est une sorte de mise en hibernation : l’activité métabolique est ralentie voire stoppée, mais sans que cela ait de conséquence sur la survie. Pour s’y préparer, l’insecte choisi un endroit approprié, protégé, dans lequel il « s’endort ». Peu d’insectes passent l’hiver sous leur forme adulte mais plutôt sous la forme d’œuf, de larve ou de nymphe, forme qui sont plus propices à la survie. Au printemps, ce sont ces formes qui seront à l’origine des nouveaux adultes qui assureront la reproduction et mourront à leur tour lorsque l’hiver sera venu.
Cependant, certains insectes passent l’hiver au stade adulte comme la Coccinelle à 2 points, quelques papillons (ex. : Paon du jour, Grande tortue, …), certains moustiques, des punaises (ex. : Gendarmes), le Perce-oreille des jardins, le Grillon des champs, etc. C’est pour cela qu’il arrive de voir voler des papillons en plein hiver lors d’une journée chaude et ensoleillée…
À lire : Le temps des insectes par Bruno Didier, Insectes n°143, 2006(3)

