Toutes les blattes (il en existe plus de 4 000 espèces dans le monde), loin de là, n’ont pas d’ailes. Nous parlerons donc pour simplifier des blattes domestiques, celles que l’on rencontre fréquemment dans les maisons. Parmi elles, il y a la Blatte germanique dont les deux sexes peuvent voler. Pourtant, rares sont les observations…
En nids, non ; en colonies, oui. En fait ce sont des insectes grégaires, c’est-à-dire qu’ils vivent groupés, mais sans s’échanger quoi que ce soit, contrairement aux insectes sociaux. Le grégarisme permet, par exemple, de mieux faire face aux prédateurs. À lire : Lutter contre les insectes des villes, Insectes n°122, 2001(3)
Mis à part les espèces domiciliaires (4 en France) qui nous procurent parfois bien des désagréments, les blattes jouent un rôle très important dans la nature. Très nombreuses sur le sol des forêts en particulier, elles participent à la fragmentation de la litière. Elles grignotent les végétaux morts et réduisent ainsi la taille des morceaux…
En France, seules 4 espèces peuvent vivre dans nos maisons. Si elles y cherchent refuge, c’est parce qu’elles sont originaires de pays chauds et qu’elles ne peuvent survivre à l’extérieur en hiver. Il en existe aussi une quinzaine d’espèces dans la nature (ce qui est très peu car il y a plus de 4 000…
La transmission de maladies par les blattes est controversée. S’il est prouvé qu’elles véhiculent de très nombreux agents infectieux, on ne sait pas si elles peuvent régulièrement les transmettre à l’homme dans les régions occidentales. C’est un fait certain dans les régions du tiers-monde. En effet les blattes circulent entre nos différents lieux de vie…
Précisons : « coquerelle » est le nom québécois désignant les blattes (ou cafards). Quant à la Coquerelle siffleuse, nous supposons qu’il s’agit de la Blatte souffleuse, une très grosse blatte vivant à Madagascar et qui a la particularité d’expulser de l’air par ses stigmates respiratoires (les « trous » situés sur l’abdomen et le…