Pour schématiser, chez les insectes, contrairement aux vertébrés, deux hormones seulement sont en général utilisées pour la régulation du développement et de la mue. L’hormone juvénile (un terpénoïde) et l’ecdysone, ou hormone de mue (un stéroïde). Toute la finesse du système tient dans l’équilibre entre ces deux hormones.
L’ecdysone déclenche la mue, phase cruciale du développement des arthropodes, et l’hormone juvénile contrôle si cette mue va être une mue larvaire, une mue qui conduit à la nymphe ou une mue qui conduit à l’adulte. De plus l’hormone juvénile commande la plupart des mécanismes physiologiques liés à la reproduction, (gamétogenèse, vitellogenèse ou comportement sexuel).
Les lignes qui précèdent concernent le rôle général de ces hormones, mais une des grandes difficultés pour appréhender la physiologie des insectes est que les mécanismes observés sont souvent bien différents d’une espèce à l’autre, y compris entre espèces du même ordre, et parfois entre espèces de la même famille !
C’est une question vaste à laquelle il est difficile de répondre en quelques lignes, le mieux serait de consulter cet ouvrage : Les insectes, Physiologie, développement, Raccaud-Schoeller J., 1980, 296 p., Masson, Paris.

